Accrochée aux roches de l’Arrée, la petite commune de Botmeur (Boneur en breton, tout un programme !) est nichée en bordure de la cuvette du Yeun Elez, à proximité immédiate du grand lac Saint-Michel et à une altitude grimpant jusqu’à 384 mètres au Tuchenn Gador.
Elle a vu le jour en 1850 après avoir été longtemps une dépendance de Berrien.
Son bourg apparait comme une longue rue que bordent mairie, église, cimetière et habitations diverses. Il est entouré de huit villages disséminés dans le bocage environnant.
Le caractère préservé de son environnement vaut à Botmeur d’être fréquenté tout au long de l’année par des randonneurs, cyclistes, pêcheurs, cavaliers et amoureux d’une Bretagne authentique, qui aiment profiter des divers sentiers et circuits balisés mis à leur disposition.
Le relatif isolement géographique n’a cependant pas toujours été facile à vivre. 810 habitants en 1900, à peine 200 quatre vingt ans plus tard, la démographie n’a ici relevé la tête qu’à partir des années 1990. Elle se stabilise aujourd’hui autour de 210 résidents permanents.
La commune, qui ne compte plus qu’un seul agriculteur éleveur de bétail, est peuplée de jeunes actifs qui côtoient des retraités trouvant dans Botmeur, outre un lieu paisible où vivre proche de la nature, un point central pour leurs emplois répartis entre Carhaix, Morlaix, Landivisiau, ou Landerneau.
Ces populations, couplées à l’inventivité de l’importante vie associative locale, donnent à Botmeur une image de dynamisme bien établie.